| Sujet: Fang Shuwei - let me down or raise me up 23.01.16 14:43 | |
| fang shuwei c'est mon nom complet, mais tu peux m'appeler shuwei sans problème. j'ai 22 ans et je suis né le 13/02/93, ce qui fait que je suis un fier verseau, s'tu veux tout savoir. pour le moment, je suis un simple hunter, mais j'aspire à rejoindre les fast. ah et pour finir, on dit que j'ressemble beaucoup à park jiyeon. t'as d'autres questions comme ça, le journaliste ? | |
#MONSWAG
! jin. ! 4/7. ! 24-25. ! c'est trop court, c'est trop court, je ne peux rien dire ! |
presque sept ans à revoir, uh? C'est plutôt long, sept ans, surtout lorsqu'on doit les raconter. Je n'ai plus beaucoup de souvenir de ma vie avant le virus... je sais seulement qu'on était pourtant prêt à voir le virus envahir la ville. Et même en sachant... j'ai réussit à fuir avec ma soeur aînée. Elle n'a pas fait très long feu. Enfin, deux ans, presque, ce qui n'est pas mal pour une secrétaire médicale, mais quand même. Vous me trouvez froide d'en parler comme ça ? J'ai fait mon deuil, quand même. Ça fait un moment. Et j'ai perdu tellement de gens... ce n'est plus le même monde. Ce n'est pas grand-maman qui va mourir de vieillesse. C'est différent. Je ne rêve même plus de devenir une vieille dame dans sa petite maison, je ne me rendrai jamais à cet âge. C'est évident.
Après ma soeur... j'ai été un électron libre, disons. J'étais surtout seule, pendant un très long moment, mais c'est difficile de survivre seule. Le cadeau de ma soeur en mourant a été de me donner les katars, deux magnifiques poignards à manche en H, qui me permette de garder les lames au-dessus de mes jointures. Comme je faisais du kick-boxing dans mes temps libres... disons que ça a fait mon affaire. Ce fut un cadeau particulièrement pratique. Et mon dernier, surtout.
J'ai campé dans certains groupes pendant quelques jours, quand la pression se faisait trop forte et que je ne pouvais simplement plus dormir si je n'étais pas protégée. Mais je ne me suis jamais établie. Je ne fais confiance qu'à peu de personne, et je ne compte pas sur n'importe qui pour surveiller mes arrières.
Ce qui m'amène à mes... deux dernières années ? Un an et demi ? Je ne suis plus certaine... mais est-ce vraiment important de toute façon, la notion de temps n'est même plus la même désormais. Enfin bref, je ne sais plus trop ce qui s'est passé, mais en gros un gamin m'a sauvé la peau. Un coup pour ma dignité, mais au moins je suis en vie, c'est déjà ça. Et gamin aussi était seul. Isaiah, de son petit nom, très doué avec son arbalète et plutôt débrouillard pour chasser, ce qui était un plus, parce qu'avec mes poignards, je n'arrivais pas à grand chose niveau protéines. Et... enfin bref, j'imagine que ça a cliqué parce qu'on est tout deux des êtres méfiants, indépendants et asociaux. Les groupes, ça nous faisait pas, et être seul, c'est dangereux. Alors on s'est serré les coudes. On a mutuellement surveillé nos arrières. Et on a survécut, bien évidemment, puisqu'on est toujours là.
Et puis après un an, un an et demi, on s'est trouvé des compagnons. On a fait fi de nos problèmes de confiance et on s'est soudé, temporairement, à un petit groupe. Ils semblait connaître un endroit, un camp qui recueillait les survivants, et on a prit un risque fou mais ça a payé. Pour la première fois depuis presque sept ans, je dors la tête sur un oreiller en je n'ai pas besoin de garder mes lames attachées à mes poings pour m'assurer que le lendemain je serais toujours en vie. Je n'ai toujours pas la tendance groupe, et j'ai toujours la trouille que la paix éclate, mais je sais quand même que si tout s'effondre, j'aurai encore Isaiah et quelques autres pour me frayer un nouveau chemin dans ce monde.
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