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 bang isaiah // bang my head.


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{Bang Isaiah}
Bang Isaiah
TWISTED ADMIN

 here since : 09/01/2016
 avatar : park jimin.
 bitchtalk : 142
 points rp : 30
 âge : 28
 mood : overwhelmed.
 lovemeter : as if...
 rôle : hunter.
 weapon : crossbow, aka une arbalète.
 happy hour :

bang isaiah // bang my head.  _
MessageSujet: bang isaiah // bang my head.    bang isaiah // bang my head.  Empty23.01.16 15:34

bang isaiah c'est mon nom complet, mais tu peux m'appeler isaiah sans problème. j'ai 20 ans et je suis né le 11/11/95, ce qui fait que je suis un fier scorpion, s'tu veux tout savoir. pour le moment, je suis un simple hunter, mais j'aspire à rejoindre les strong. ah et pour finir, on dit que j'ressemble beaucoup à park jimin. t'as d'autres questions comme ça, le journaliste ?

#STRONG


#ARBALÈTE


#IMPULSIF


#MONSWAG

! mee.
! ton activité en 5/7.
! 23... 24?
! give me looooove.


Du plus loin que je me souvienne, la ville m’a toujours répugné. Ce n’est pas compliqué, ça grouille d’imbéciles, contagieux, contaminés par une fausse joie… c’est probablement ça qui les a tous tués, n’est-ce pas ? Moi, je viens de la campagne. Et croyez-moi, ça m’a bien servi. J’admets que je n’avais que treize ans lorsque la guerre a officiellement éclaté… vous raconter tout ça, c’est me demander de fouiller dans des souvenirs que j’ai déjà oublié, ou du moins en partie.

Je ne me rappelle plus du prénom qu’on m’a donné à la naissance. Je me rappelle seulement m’être réveillé un matin, insouciant, une bête aux pieds, tentant de m’arracher un bout de chair. Cette bête, c’était ma génitrice. Cette douce génitrice qui m’avait gardé enfermé dans une ferme, à faire des travaux à longueur de journée, en me cachant l’horreur que je m’apprêtais à vivre. Laissez-moi vous dire… on n’est jamais assez prêt pour ça. Jamais. Un enfant de treize ans ne peut jamais être préparé à l’éventualité de voir sa mère, la gueule ensanglantée et les tripes éviscérées, tenter de vous arracher un membre, assoiffée de sang, un monstre. C’est malgré moi que j’ai appris ce qu’était ce foutu virus. Est-ce que j’ai été chanceux ? on peut dire comme ça… mais je pense, surtout, que j’ai réussi. J’ai réussi à survivre, tout simplement. Est-ce que je crois être en vie dans trois mois ? non. Mieux vaut se dire qu’on ne le sera plus. Savez pourquoi ? le stress n’apporte rien de bon. La connaissance, l’impulsivité… et la peur de rien, eux, m’ont mené très loin.

Une fenêtre, un échappatoire. Mon meilleur ami, Minju, la maison d’à côté. Ils étaient déjà au courant, eux. C’est les parents de mon pote qui m’ont expliqué que ma mère était un monstre. Quel genre de monstre elle était devenue… des mois durant, nous nous sommes enfuis, sans jamais nous arrêter de fuir. C’est d’ailleurs Minju qui m’a déniché l’arbalète qui me suit partout, maintenant. Les parents n’étaient jamais d’accords… des armes pour les enfants ? C’était insensé. C’était insensé jusqu’à ce que le monde ne soit plus, jusqu’à ce que les rôdeurs nous dépassent en nombre… jusqu’à ce que les parents n’existent plus et que nous soyons laissés à notre propre compte. Moi, quatorze ans, lui, seize ans. Des enfants, seuls pour survivre. mais nous nous débrouillions. Créer des armes, c’était notre point fort. Lui était bon pour se cacher, et moi, j’étais tête brûlée. Je n’avais peur de rien. Je me battais, je nous frayais un chemin… nous faisions une bonne équipe, jusqu’à ce qu’une horde ne nous séparent. Cache-toi, je viens te chercher… je les attire ailleurs.

C’est la dernière chose que je lui ai dit. Je ne l’ai jamais retrouvé.
Et une année toute entière, je me retrouvais seul. J’étais prêt à mourir à chaque seconde de ma minable vie. J’ai survécu, pourtant, et je n’en suis que plus fort à présent. Éventuellement, on me trouva… un groupe de jeunes gens, un tout petit peu plus vieux que moi. J’étais naïf, mais j’avais besoin d’aide, un peu comme tout le monde au final. Ce fut un bon groupe le temps que ça dura, puis les sentiments s’interposèrent… cette jolie fille, la seule du groupe d’ailleurs, je n’arriverais pas à vous dire si j’ai pu l’aimer de réels sentiments mais dans un monde comme celui-là, est-ce qu’on n’a pas tous tendance à chercher le réconfort ? d’une femme, d’une autre personne, peu importe. Quand on est brisés, on cherche à recoller les morceaux. À en fabriquer d’autres. Puis la tragédie arriva.

« on attend l’aube, on le crève et on prend ses munitions. son arme. on a plus besoin de lui. »

J’imagine qu’ils ont baissé la garde, tout comme moi. Ils ont cru que j’étais sourd, je n’en sais rien, mais cette femme ne m’aimait pas. Du moins c’est ce que j’en assumai, puisqu’elle ne s’interposa jamais à ce plan. L’aube vint, on ne me tua pas, mais je savais que ce n’était plus qu’une question de temps. J’attendis, j’attendis qu’elle me propose de m’enfuir avec elle… mais jamais, jamais elle ne m’en parla. Expliquez-moi ce que j’aurais pu faire ? je lui ai tiré une flèche, dans le ventre. Laissée pour morte dans son camp minable. Et je ne m’enfuis qu’une fois qu’elle se transforma en monstre. Mon seul soulagement fut de la voir causer des dommages à ces gens qui m’utilisèrent.

fight the dead. fear the living.

Je me suis retrouvé seul à nouveau. J’ai fait mon chemin, encore une fois. J’entendis parler d’un camp au nord, mais jamais je n’arrivai à le trouver… une autre année de solitude se passa avant que mon chemin ne croise celui de shuwei, et je me fis bientôt une alliée. Ni sentiments, ni remords. Nous sommes devenus partenaires, et je ne fis confiance à personne d’autre qu’elle. Elle surveillait mes arrières et j’en faisais de même. Ensemble, nous étions bien. Deux ans passèrent, puis dans les derniers mois, nous nous allièrent à d’autres gens… ils connaissaient un endroit, ou du moins, ils en avaient entendu parler. Moi, venu du fin fond de la campagne, quelque part en corée du sud et shuwei, venue de je ne sais où en chine, arrivèrent à un camp. Corée du nord. Qui êtes-vous pour me dire que ce ne fut pas le destin qui nous y emmena ?


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