EYLEEN & ARWEN

« tu seras avec arwen aujourd'hui. » La bouche remplie de pain, tu poses un regard interrogateur sur l’homme qui vient de te parler, avant de déglutir bruyamment. N’ayant strictement aucune idée de qui est cette Arwen mais n’osant pas l’avouer, tu hoches la tête tout en affichant un petit sourire perdu. Tu aurais préféré sortir du camp toute seule pour une fois mais visiblement tout le monde n’était pas d’accord avec cette idée. Rapidement il te donne les instructions qu’il vous faudra suivre pendant votre sortie et tu ne peux t’empêcher de frétiller d’impatience à ses mots. La mission du jour ? Pénétrer le quartier résidentiel de samjiyon pour rapporter le plus de vivres possibles pour nourrir les troupes et également des couvertures ou des vêtements chauds afin de passer plus agréablement l’hiver. Bien sûr vous n’êtes pas les seules qu’il envoie sur le terrain, ce serait beaucoup trop à gérer pour uniquement deux paires de bras. Tu acceptes gaiement quand il te donne l’ordre de t’occuper de la nourriture, sachant qu’il y a toujours moyen de se fourrer secrètement les poches de quelques friandises à ne pas partager au camp. « tu as tout compris ? » à imaginer te goinfrer de chocolat, même périmé, tu as fini par ne plus écouter ce qu'il te racontait mais ayant maintenant l'habitude de t'aventurer hors de la zone de confort, tu te doutes de ce qu'il a bien pu dire. « reçu cinq sur cinq chef ! » et sur ces mots tu bondis sur tes pieds pour partir à la recherche de ta partenaire de chasse du jour. pour cela, tu te plantes au milieu du réfectoire, positionnes tes mains autour de ta bouche et hurle arwen jusqu'à ce que, vraisemblablement, quelqu'un fasse passer le mot à ladite jeune femme ou qu'elle entende elle-même ta douce voix qui l'appelle. tu l'observes venir à toi, un grand sourire sur les lèvres et les poings sur les hanches, ta fidèle machette trônant fièrement à ta ceinture. « coucou toi, prête à courir et défoncer du zombie ? » tu lui lances un petit clin d’œil avant d'éclater de rire. tu le sens, cette journée va être stimulante.

EYLEEN & ARWEN

Ça allait être une journée de merde, tu le savais rien qu’en ouvrant les yeux ce matin. Ta tête te fait souffrir pour une raison inconnue et tu n’as qu’une envie, retourner sous les couvertures et attendre la mort. Tu lâches un soupire profond avant de te tourner sur le côté. Tu quittes la chaleur que tu procures le corps de Koshi à demi-cœur. Qu’est-ce que tu aurais préféré rester couché au lit avec ton petit radiateur. Tu prends un moment pour trouver la force de pousser les couvertures sur le côté. Tu es prise d’un frisson alors que tu te retrouves exposée à la température. Un grognement du plus jeune te force à bouger puis à le recacher avec les couvertures. Tu te changes rapidement avant de quitter la chambre en faisant le moins de bruit possible. C’est la première fois que tu as une mission. Tout ça, c’était la faute de cet idiot d’Hide qui avait brisé ton arme et t’avais forcée à rester dans le campement pendant 3 semaines. Tu avais besoin d’exercices et d’un peu d’action parce que c’était la mort ici. Ton fusil au bras, tu entre dans la cafétéria pour prendre un bon repas. Tu vas avoir besoin d’énergie pour cette journée. Un des chefs en profite pour t’expliquer votre mission et rajouter les recommandations habituelles. Tu écoutes en silence tout en mangeant, ne faisant qu’hocher la tête une fois de temps en temps pour le rassurer que tu l’écoutais toujours. Il allait ajouter quelque chose sur ta partenaire de la journée quand il est coupé par quelqu’un qui cri dans la cafétéria. Au début, tu n’entends qu’un charabia bruyant avant d’arriver à comprendre ton nom. Tes yeux s’ouvrent grands et tu t’apprêtes à demander c’était quoi cette connerie… sauf qu’il était déjà parti. Il s’était cassé sans prévenir. Tu soupires. En serrant les dents tu te lèves alors qu’elle continue de s’époumoner. Tu t’approches et plus la distance diminue, plus tu as la certitude que tout le monde dans ce camp est contre toi. Il y a une conspiration pour te faire tuer parce que c’est impossible qu’on s’acharne autant sur ton cas. Tu passes une main sur ton visage, t’arrêtant un moment pour presser l’arrête de ton nez. « On part maintenant. » … qu’on en finisse au plus vite. Tu ajoutes mentalement alors que tu t’éloignes sans attendre de réponse de sa part. Oui vraiment, cette journée va être un enfer… si tu arrives à y survivre. Vu la partenaire qu’on t’a attribué, tu en doutes.