| Sujet: kanou hide + ready aim fire 24.01.16 14:32 | |
| kanou hide c'est mon nom complet, mais tu peux m'appeler hide sans problème. j'ai 19 ans et je suis né le 06 septembre 1996, ce qui fait que je suis un fier vierge, s'tu veux tout savoir. pour le moment, je suis un simple hunter, mais j'aspire à rejoindre les alert. ah et pour finir, on dit que j'ressemble beaucoup à jeon jungkook ; bts. t'as d'autres questions comme ça, le journaliste ? | |
#sniper avec lunette de visée ( M98b)
#MONSWAG
! swaggysyub. ! 6/7. ! 19 ans. ! vive les zombies, à quand le bain de sang des petits nouveaux. |
On pourrait croire que ton caractère de tête de mule au coeur froid te vient d'un passé difficile à supporter pour ton jeune âge. Et ça aurait très bien pu être le cas si tu avais été fils unique. Sauf que la vie avait décidée de sourire - ou grimacer, comme tu aime dire désormais - à ta mère en lui offrant deux jumeaux parfaitement semblables au plan physique. Si tout semblait aller pour le mieux du monde lorsque vous n'étiez que des bambins en couche-culottes, c'est en grandissant que tu as saisi le problème qui résidait au sein de votre maison, au sein de votre famille. Ton père n'avait jamais voulu de deux enfants, c'était bien trop de travail et ça demandait plus d'argent à ramener que pour une seule bouche à nourrir. A ton plus grand dam, son dévolu se jeta sur toi, sans même que tu sache ce qui l'avait charmé puisque tu ressemblais en tout point à ton frère, qui devint dés lors le bouc émissaire, quoi qu'il fasse et quoi qu'il dise. Ta mère ne put rien dire, parce qu'elle était bien trop faible mentalement pour essayer de s'opposer aux menaces de votre père. Et puis, au fil du temps, bien trop rapidement à ton goût, elle rejoignit le camp de ton père et commença à détester le deuxième fils qu'elle avait obtenue à l'hôpital. Ce favoritisme ne te plaisait pas du tout, parce que pendant que ton père ébouriffait sans tendresse tes cheveux, il jetait des regards noirs à ton jumeau. Ça n'avait aucun sens, vous étiez le reflet d'un même miroir, alors pourquoi s'en prendre à lui exactement, quand il n'y avait même pas une nano-seconde séparant votre naissance ? Ce favoritisme te causa de te renfermer sur toi-même, de devenir plus distant avec tes parents et avec le reste des adultes en général. Tu savais très bien que ce qui cachait derrière leurs sourires n'étaient que des mensonges, ce n'était pas de l'amour ce qu'ils t'offraient, c'était une sorte de compensation pour leurs propres personnes, comme si le fait de renier totalement un de leurs enfants pouvait s'excuser par leur semblant d'amour pour un autre. Franchement, tu pensais que ton frère allait s'éloigner de toi, l'enfant prodige, le petit chouchou à ses parents. Mais il fit tout le contraire, te proposant jour après jour de venir jouer avec lui dehors avec son grand sourire, qu'il gardait sur ses lèvres quelles que soit les circonstances, même lorsque leur père crachait des mots dont il ne pouvait même pas parler aujourd'hui. Alors, tu t'appliquas à passer le plus de temps possible avec ton jumeau, pour lui montrer que tu n'avais rien contre sa naissance et que tu l'aimais comme tu n'aimais personne d'autre. C'est un fait, il y a une connexion spéciale entre des jumeaux, et tu n'étais pas prêt à sacrifier ce lien pour quoi que ce soit, même pas la haine de tes parents. Ton jumeau était toujours celui qui te prenait la main pour te guider à tel ou tel endroit, parce que tu n'arrivais pas à t'ouvrir aux autres et à te faire des amis comme n'importe quel autre enfant normalement constitué. Koshi y parvenait sans aucune difficulté, mais c'était souvent involontairement, parce que les gens étaient naturellement attirés par sa petite bouille adorable. Autant dire que c'était un peu bizarre pour lui de recevoir de tels compliments, alors qu'à la maison, il n'entendant que des malédictions sur son existence-même dans ce monde. Les gens essayaient aussi de t'approcher, parce que tu étais son jumeau et qu'il essayait de te forcer à te familiariser avec les autres enfants du coin, sauf que tu avais le regard noir qui les faisaient fuir, et même ceux qui insistaient à rester avec toi finissaient par le regretter, parce que soit tu n'ouvrais pas la bouche de toute la journée, soit tu te permettais de leur dire que tu n'avais pas besoin d'eux ici. Ce n'était pas vraiment ta faute, du moins, c'est ce que Koshi te disait pour te rassurer. Tu grandis avec l'idée que tu ne pouvais compter que sur ton jumeau, qui contrairement aux autres gens, ne retournerait pas sa veste du jour au lendemain. C'était une image relativement comique, Koshi essayer de te présenter à ses amis de l'école pendant que tu te cachais du mieux que tu le pouvais dans son dos en tirant son pull, comme pour lui dire de venir avec toi, de laisser tomber ces gens qu'il connaissait à peine et jouer avec toi à la place. C'est ce que ton jumeau finissait toujours par faire, lorsque vous aviez du temps libre et que ce n'était pas le beau temps fixe à la maison. Il t'entraînait avec lui dehors ou l'inverse quelques-fois, et vous passiez des heures et des heures à l'extérieur, à explorer des sentiers battus en vous faisant passer pour des aventuriers. Peut-être que vous espériez trouver plus que ce que vous aviez déjà, qui sait. Mais votre petite utopie, ce cocon que vous aviez tissés autour de vous deux n'était pas fait pour durer éternellement.
Le mal qu'ils qualifiaient d'épidémie et qui était inconnue même à une échelle mondiale frappa votre région. La méfiance s'installa dans chaque chaumière, au point ou les enfants n'étaient pas autorisés à sortir, même pour aller à l'école et les parents ne faisaient que de courts trajets à l'extérieur pour remplir leurs stocks de nourriture. C'était terrible pour les plus jeunes que de devoir rester enfermés dans leurs chambres, observant le monde continuer de vivre sans eux, les mains collés aux vitres dans l'espoir que la maladie dont ils ne comprenaient rien s'en irait rapidement, soufflée par le vent. Ton père se croyait l'exception à la règle, l'humain qui pouvait défier les règles et s'en tirer sans égratignures. Aussi, lorsqu'il disparut un soir, ce fut la panique pour ta mère. Elle parlait d'aller dehors pour le chercher et le ramener ici, et vous vous contentiez de l'écouter depuis la chambre que vous partagiez. Ce n'était pas comme si vous alliez l'arrêter, elle avait beau être votre génitrice, ce n'est pas comme si elle avait fait quoi que ce soit témoignant un véritable amour pour vous. Koshi était le plus enclin à faire quelque chose, et bien sûr, ou que ton jumeau aille, il fallait que tu le suive comme son ombre. Sauf que, lorsque vous êtes descendus à l'étage inférieur, ce fut pour constater que votre père était rentré. Tu te rappelle du gémissement plaintif de votre mère, du sang sur le bras de votre père et surtout, de ses dents fermement plantés dans son épaule, ses yeux injectés de sang rivés sur vous. Action, réaction, tu avais tiré Koshi pour qu'il te suive, fonçant dans la cuisine pour vous armer, trouver quelque chose pour vous défendre. Mais que ce soit toi ou ton frère, vous n'aviez jamais combattu qui que ce soit, encore moins avec de véritables armes. Rien que l'idée de tenir un couteau te donnait des frissons dans le dos. Koshi eut l'idée du siècle en te désignant la petite lucarne au-dessus de l'évier. Toi, tu avais déjà un couteau entre tes doigts tremblants, de peur ou de nervosité, tu n'en savais rien, et tu était figé au milieu de la pièce, t'attendant à tout moment à ce que ton père ne débarque pour vous croquer aussi. Ton esprit s'était vidé d'un seul coup, comme un lac se viderait de son eau. Tout ce que tu pensais, c'est qu'il fallait que tu sauve ta peau, et par conséquent, celle de ton jumeau, quitte à devoir planter ce couteau dans la chair de ton paternel. Sauf que bien sûr, c'était plus facile à dire qu'à faire ; quand ton père fit irruption dans la cuisine en traînant des pieds en et en sifflant entre ses dents ensanglantés, tu te retrouvas paralysé par la peur, tes doigts serrés sur la garde du couteau. C'est à peine si tu entendis ton jumeau te crier de courir, de faire quelque chose, n'importe quoi sauf rester figé comme ça, avant que les mains de cet homme que tu ne reconnaissais désormais plus ne trouvent ton pied. Ta tête avait heurtée le carrelage et tu avais eu l'impression que tu allais mourir à cause de la douleur lancinante dans ta nuque, ou alors de ton père qui grimpait sur ton pauvre petit corps et qui cherchait déjà un endroit accessible pour déchirer la peau tendre sous tes vêtements. Un déclic au-dessus de toi, puis un coup de feu. Le sang gicla sur tes bras, que tu avais levé instinctivement pour te protéger, et le corps de ton père tomba sur le tien. Il était lourd et raide, il était mort. Le choc pouvait clairement se lire dans tes yeux lorsque tu te rendis compte que c'était Koshi qui avait tiré, et qui semblait se réveiller d'un rêve éveillé, le menton tremblant et les yeux écarquillés par l'horreur. C'était bizarre de se dire que votre père était celui qui allait vous sauver malgré tout, parce que même s'il n'avait pas aimé ses enfants correctement, du moins un d'eux, il vous avait tout de même appris à tirer. Ce n'était un secret pour personne que votre père détenait des armes à feu par dizaines, empilés dans son garage, ni qu'il vous faisait des entraînements de tir en guise de sortie familiale. Le favoritisme restait présent néanmoins, il donnait toujours les plus petits et les plus légers pistolets à ton jumeau en prétextant que c'était parce qu'il était un gringalet comme l'arme à feu qu'il tenait dans les mains. Toi, il te laissait admirer les mitraillettes et les fusils à pompe, et si au début, tu semblais avoir une forte attirance pour les fusils à pompe, tu t'avéras faire des records avec les snipers. Autant dire que ton père fut déçu, parce qu'il s'attendait surement à ce que tu prenne un fusil d'assaut et non de précision, mais le destin était contre lui, visiblement. Lorsque tu repris tes esprits, Koshi te faisait grimper sur le comptoir pour que tu te décide à passer tes fesses par la fenêtre, tendant déjà les bras pour rattraper ton frère qui passait en dernier. A partir de cet instant, tout se brouilla dans ton esprit. Tu avais abandonné ton couteau quelque part derrière toi pour lier tes doigts à ceux de ton jumeau, et vous aviez commencés à courir sans même savoir ou aller. Ton frère fut le premier à se rappeler de vos entraînements, et c'est lui qui te souffla d'aller au garage, pour récupérer une arme ou deux. Toi, tu t'emparas directement d'un sniper que tu avais l'habitude d'utiliser ainsi que de paquets de munitions glissés à la va-vite dans les poches de ta veste. C'est sans surprise que tu constatas que ton frère avait pris un magnum, une arme qui pouvait faire des dégâts importants si manipulée correctement. Mais maintenant, ou étiez-vous censés aller ? L'idée de toquer aux portes des voisins pour leur demander de l'aide et surtout un refuge était tentante, mais qu'alliez-vous faire s'ils étaient dans le même état que vos parents ? Votre seul échappatoire était la nature, les grandes plaines qui s'étendaient à perte de vue au-delà de votre village. C'était risqué, certes, mais bien moins risqué que de rebrousser chemin et faire face à ce qu'était devenus les habitants entre-temps. Tu ne savais même pas comment décrire, et encore moins expliquer ce qui venait de se passer. Ton père avait tout sauf l'allure des vampires dans les livres que tu avais trouvé à l'école, tout en lui respirait la brutalité et surtout, la faim. Votre échappée commença avec des pleurs et une chaussure perdue, ainsi que des tours pour faire le baudet et permettre à l'autre de se reposer. Ou que tu regarde, tu ne voyais que des grands espaces vides d'êtres humains, et les oiseaux de proie qui affluaient en direction de votre village ne présageaient rien de bon. Tu perdis le compte des minutes et même des jours, marchant la tête basse, les yeux rivés sur le sol, chaque pas devenant plus difficiles comme la fatigue ankylosait tes membres. La chance se présenta cependant lorsqu'une odeur singulière, celle du sel, s'infiltra dans vos narines, l'un tournant aussitôt la tête vers l'autre avec les yeux brillants d'espoir. Le port, celui dont les adultes parlaient toujours au village mais que vous n'aviez jamais eu la chance de voir, notamment à cause de la distance. Vous glissez dans le dos de l'homme moustachu à l'air féroce qui surveillait les allées-venues des passagers ne fut pas bien compliqué pour deux petits bonhommes comme vous. Il vous suffisait de vous dissimuler derrière des bagages imposants, et de vous déplacer en restant accroupis pour ne pas vous faire remarquer. Désormais passagers clandestins à bord d'un bateau dont la destination vous était inconnue, vous étiez au moins sûrs d'une chose : vous étiez en vie, et tant que vous étiez ensembles, rien ne pouvait vous arriver.
En faisant un saut dans le futur, tu as bien grandi. Tes yeux ont adoptés un éclat meurtrier que tu aiguisais depuis ton plus jeune âge pour repousser les gens. Ton corps est devenu svelte et surtout mince, parce que tu ne fais pas vraiment de musculation ou quoi que ce soit dans le genre, parce que ça ne t'intéresse pas. Ton arme de prédilection, c'est le sniper que tu chéris des yeux en le regardant de loin, parce que les armes ne sont pas autorisées à l'intérieur-même du camp. C'est ton petit bébé et même s'il te rappelle douloureusement ton passé, tu est fier de pouvoir le porter sur ton dos quand il est l'heure d'aller la chasse aux zombies. Ton jumeau a bien grandi lui aussi, mais s'il a gardé la même apparence physique que toi, son caractère est devenu clairement différent. Un véritable rayon de soleil placé à coté de toi, le trou noir qui avale toutes pensées positives et ambiance agréable en l'espace de quelques secondes seulement. Et bien sûr, ton caractère s'est retrouvé à faire des étincelles en contact avec celui de ton frère, et il n'est jamais rare de vous entendre vous jeter des commentaires sarcastiques à tout bout de champ. Pour ceux qui ne sont pas habitués et qui ne connaissent pas votre relation, ça peut faire paniquer, parce que malgré ton apparence froide, tu est capable de réagir au quart de tour quand il s'agit d'un sujet sensible, et ton frère n'est pas inoffensif non plus, tout le monde le sait. Mais pour ceux qui étaient là lorsque vous étiez arrivés au camp, en sacré mauvais état il faut bien le dire, c'est plus une habitude qu'autre chose, et personne n'interfère jamais pour vous arrêter, parce que vous finissez toujours par lâcher le morceau avant que les choses ne dégénèrent. Le lien qui vous connectait autrefois n'a pas disparu, loin de là, c'est juste votre façon de vous aimer qui est devenue particulière. Maintenant que vous avez rejoint un campement de survivants et que vous possédez des armes ainsi que le mental pour venir à bout des mangeurs de chairs qui rôdent un peu partout dehors, vous êtes plus que prêts à sortir vos griffes et vous battre pour rester en vie. |
Dernière édition par Kanou Hide le 25.01.16 11:30, édité 16 fois |
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